





Pour partager un peu la beauté de la saison, voici quelques jolies fleurs du tout petit jardin d’une amie . Je lui envie ce petit espace rarissime en plein Marseille, mini havre de paix.
Muriel
Création artistique intergénérationnelle à la Ferme Pédagogique de la Tour du Pin




Marie-Jo Long, musicienne
« M-Jo, c’est Marie-Jo Long from Marseille, elle a une voix pure, qui ne ricoche jamais, ce qui ne l’empêche pas de troubler. Derrière, on trouve guimbardes, bandonéons et autres exotismes discrets. Flóp compose l’essentiel de ces douceurs. En bonus, il y a des clips autoréalisés avec fleurs et enfants, et ça coule comme le cinéma des origines, merveilleux. » Aureliano Tonet
Pour « Journal champêtre 2.0 », Marie-Jo Long a concocté des ateliers de musique verte, où les participants pourront découvrir des instruments apportés par l’artiste, mais aussi créer leurs propres instruments en utilisant ce qu’on trouve dans l’environnement de la ferme pédagogique : feuilles, brindilles et branches, cailloux mais aussi coquilles et écorces !
Une fois les explorations réalisées, les ateliers donneront lieu à des temps de création sonore collective afin notamment de réaliser la bande son de court-métrages réalisées en collaboration avec Pauliina Salminen. Voici la création qu’elle a réalisé pour l’édition finale du projet, L’échapée belle :

Pauliina Salminen, vidéaste et photographe
Pauliina Salminen est née en Finlande. Après ses études à l’Ecole d’art et de communication de Turku,
elle s’installe à Marseille où elle obtient son DESS de cinéma. Elle emploie aujourd’hui les outils vidéo
et photographique pour réaliser des installations plastiques, des dispositifs multimédia et de l’art-vidéo.
Elle explore des interzones entre l’image fixe et en mouvement, entre le cinéma et l’art plastique.
Les sujets qui s’intéresse sont liés à la question de la mémoire (collective ou individuelle), de l’identité,
des frontières (politiques, mentales, corporelles…) et de l’interculturalité, et souvent traités en lien avec
un territoire géographique et humain.
Pauliina Salminen est artiste intervenante et chargée de projets au sein de l’association Image Clé. Dans ce cadre, elle conçoit et réalise de nombreuses actions d’éducation artistique depuis 7 ans. Pour le projet « Journal champêtre 2.0 », elle assure la continuité et cohérence artistique du projet global, et réalise en tant que vidéaste et photographe des ateliers de création, visant notamment la réalisation de photographies et de court-métrages.
http://pauliina.salminen.over-blog.com/
Nicolas Tardy, écrivain
Nicolas Tardy est écrivain. Après des études en art et multimédia, il se consacre uniquement à l’écriture poétique. Celle-ci trouve sa source dans une pratique du montage qui constitue l’écriture et lui permet d’intégrer des sources diverses écrites directement ou prélevées, considérées sans hiérarchie. La question de la représentation — notamment via l’ekphrasis, la poésie documentaire et la novélisation — est au cœur de son travail.
Depuis 1999, il anime des ateliers d’écriture, numériques ou non, auprès de divers publics, des workshops d’écriture en écoles d’art, des masterclass, des formations auprès d’enseignants et de bibliothécaires sur la poésie contemporaine et l’écriture numérique. Il est le co-fondateur de l’association Calopsitte, association d’actions culturelles ayant pour objet de travailler la langue par le biais de l’oral et/ou de l’écrit grâce aux apports du numérique et d’explorer les possibilités du numérique en lien avec la littérature.
Pour « Journal champêtre 2.0 », il propose des ateliers autour de l’écriture en multipliant les supports et pratiques : en prise de note sur des carnets à la ferme, sur l’ordinateur au centre social, via une pratique orale, sous forme de liste, etc.
Aurélien David, photographe
« Né en Picardie en 1983, je suis un artiste-photographe qui vit et travaille sur mon voilier. Adoptant le voyage comme méthode de travail, je me définis comme un alchimiste, explorant au gré des escales, les possibilités photosensibles qu’offrent la nature. »
BE LEAF. « Mon travail consiste à révéler la part de végétal qui vit en nous. Au fil de mes voyages, je pose sur mes contemporains un regard animiste, les invitant à jouer les protagonistes d’un conte tribal, dans lequel ils se métamorphosent peu à peu en plantes. En photographiant des personnes dans différents pays avec le même protocole, je dessine une fresque universelle, s’appuyant davantage sur les similitudes que sur les différences. »
Dans le projet « Journal champêtre 2.0 », Aurélien David propose des temps d’initiation et de création sur base de la pratique de l’anthotype, révélation à partir de la chlorophylle (photosensible) des plantes de la ferme pédagogique de la tour des Pins.
Pendant le confinement, nous avons dû interrompre les ateliers. Cependant, le projet a pu continuer à vivre via des échanges par téléphone, par email mais aussi, sur ce blog !
Découvrez ici les articles écrits et publiés entre le 16 mars et le 11 mai par les seniors du projet. Bravo à eux !
Par Steven30 avril 2020 – Extrait de « Made in Marseille »

Vidéo – La ferme pédagogique de la Tour des Pins © DR
Située dans le 14ème arrondissement, à l’entrée du village de Sainte-Marthe, la ferme de la Tour des Pins produit fromages et yaourts bio 100% marseillais depuis cinq ans. Marie Maurage en est à l’initiative et c’est elle qui s’occupe des 80 chèvres, brebis et vaches de son élevage. Malgré la crise sanitaire actuelle, son activité continue avec, certes, quelques adaptations.
Peu de choses ont changé dans le quotidien de l’agricultrice, les animaux ont besoin d’elle. Il faut s’en occuper surtout en cette période de grosse productivité, deux traites par jour s’imposent. C’est spécifiquement pour ça qu’il y a un besoin de s’adapter. “Je ne peux pas me permettre de tomber malade, je suis seule à m’occuper des animaux”, explique-t-elle. “Je réduis au maximum le contact avec les autres. Je ne m’occupe pas des livraisons en sortie de magasin, c’est mon fils qui le fait“. Aussi, dans la même logique, les visites pédagogiques organisées régulièrement avec la Ville de Marseille et les écoles alentour sont annulées probablement jusqu’au mois de septembre. C’est une des seules adaptations de Marie Maurage, mais cela lui permet de continuer son activité.
Marie Maurage s’occupe d’un peu plus de 80 chèvres, brebis et vaches © La Tour des Pins
De plus, les demandes de la part des magasins n’ont presque pas diminué, et l’impact est donc très faible sur l’activité de la ferme. Avec cette crise et l’augmentation de la consommation de produits locaux et bio, l’agricultrice espère que des leçons seront tirées. “Nous passons le message depuis des années et il y a encore du travail” conclut-elle.


Le 1er mai, Fête du travail, tire ses origines dans l’histoire du monde ouvrier. Le point de départ est le samedi 1er mai 1886. Ce jour-là, à Chicago, un mouvement revendicatif pour la journée de 8 heures est lancé par les syndicats américains, alors en plein développement. Une grève, suivie par 400 000 salariés paralyse de nombreuses usines. La date du 1er mai n’est pas choisie au hasard : il s’agit du « moving day », le jour où traditionnellement, les entreprises américaines réalisent les calculs de leur année comptable. Le mouvement se poursuit et le 4 mai, lors d’une manifestation, une bombe est jetée sur les policiers qui ripostent. Bilan : une dizaine de morts, dont 7 policiers. S’en suivra la condamnation à mort de cinq anarchistes.
Trois ans plus tard, le congrès de la IIe Internationale socialiste réuni à Paris pour le centenaire de la Révolution française, décide de faire du 1er mai une « journée internationale des travailleurs » avec pour objectif, d’imposer la journée de huit heures. Cette date fut choisie en mémoire du mouvement du 1er mai 1886 de Chicago. Dès 1890, les manifestants arborent un triangle rouge symbolisant leur triple revendication : 8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de loisirs. Cette marque est progressivement remplacée par une fleur d’églantine, en 1891, lorsqu’une manifestation à Fourmies, dans le nord de la France dégénère, les forces de l’ordre tirant sur la foule. Ce jour-là, une jeune femme portant une églantine est tuée. Cette fleur devient le symbole du 1er mai (le muguet ne reviendra que plus tard).
Le 1er mai est un jour particulier en France depuis 1919. Tandis qu’aux Etats-Unis la revendications d’une journée de 8 heures au sein du monde du travail a été entendue rapidement suite au mouvement de grève du 1er mai 1886, en France, il a fallu attendre près de 30 ans pour que les ouvriers français soient entendus. Le 23 avril 1919, le Sénat ratifie la loi instaurant la journée de huit heures. Exceptionnellement, pour célébrer cette avancée, la Haute Assemblée déclare le 1er mai 1919 journée chômée. Dans les années qui suivent, le 1er mai s’impose peu à peu comme un rendez-vous ouvrier, un jour de cortèges. Les manifestations du 1er mai 1936 marquent durablement l’imaginaire français. La journée se déroule entre les deux tours des élections législatives. Le 3 mai 1936, la coalition des gauches (SFIO, PCF, radicaux et divers gauche) remporte le scrutin : c’est le début de la période de pouvoir du Front Populaire. Présidé par le socialiste Léon Blum, ce gouvernement ne tarde pas à adopter des mesures historiques pour les travailleurs, la semaine de 40 heures, les deux premières semaines de congés payés ou la reconnaissance du droit syndical.
C’est le régime de Vichy qui rend officiellement férié le 1er mai. Avec cette mesure, le Maréchal Pétain et son ministre du Travail, René Belin – un ancien membre éminent de l’aile socialiste de la CGT converti à la Révolution nationale – tentent d’obtenir le soutien des ouvriers. Le jour, institué le 24 avril 1941, est nommé : « Fête du Travail et de la Concorde sociale ». Une appellation qui souligne la volonté de Vichy d’unir patrons et ouvriers selon un esprit corporatiste et de mettre fin à la lutte des classes. C’est le régime de Vichy et seulement lui qui, dans l’histoire de France, désignera officiellement le 1er mai comme « fête du travail ». Le terme n’est pas repris ensuite par le gouvernement de la Libération. En avril 1947, le gouvernement issu de la Libération confirme que le 1er mai demeurera un jour férié et payé. Aujourd’hui, la Fête du Travail est commémorée par un jour chômé dans la plupart des pays d’Europe à l’exception notamment de la Suisse et des Pays-Bas. Le 1er mai est aussi fêté en Afrique du Sud, en Amérique Latine, en Russie, au Japon. Au Royaume-Uni, c’est le premier lundi de mai qui est fêté. Aux Etats-Unis, le « Labor Day » est célébré le premier lundi de septembre. Ce jour d’hommage au mouvement ouvrier est né en 1887, à la demande des syndicats, après la tuerie de Chicago. Mais, à la demande du président américain Grover Cleveland, il n’a pas été fixé au 1er mai afin de ne pas rappeler ce moment dramatique.
(article rédigé par https://www.linternaute.com)
Dans la tradition celtique, le 1er mai est le jour de la fête de Beltaine, date à laquelle les Celtes passaient de la saison sombre à la saison claire. Le principal rituel de Beltaine consiste en des feux allumés par des druides où le bétail passait afin qu’il soit protégé des épidémies pour l’année à venir.
Par contre il faut se souvenir que toutes les parties de la plante sont très toxiques. Le Muguet est classé parmi les plantes à très haute toxicité, une ingestion d’une gorgée d’eau de muguet peut être fatale en quelques minutes.Comme beaucoup d’autres plantes toxiques, à dose adéquate, elle a des propriétés pharmacologiques, et a été utilisée dans le traitement de maladies cardiaques particulières. Le Muguet est tonicardiaque et diurétique


